Pourquoi l'hypnose ?

La perte de poids

Perdre du poids

Diététicienne de formation, c’est en voulant apporter une solution nouvelle à mes patients que je me suis initialement formée à l’hypnose. A force de voir des personnes engluées dans leurs problématiques de poids, j’ai compris que c’est à la facette inconsciente qu’il faut s’adresser pour les aider.

Pour maigrir, vous avez certainement des comportements à modifier, un rapport à la nourriture à changer. Vous savez peut-être ce qu’il faut faire pour y arriver, et êtes au courant des règles de l’équilibre alimentaire. Mais vous ne parvenez pas à vous y tenir. Vous pensez peut-être « c’est plus fort que moi », « je n’arrive pas à contrôler », « je sais qu’il ne faut pas », « et pourtant je n’ai pas faim »… Le déséquilibre en vous est réel car l’envie et la motivation sont là mais une partie de vous fait le contraire. Si votre conscient avait la solution, il suffirait de dire « J’arrête !». En réalité, c’est plus compliqué : c’est au niveau inconscient que votre comportement s’est mis en place …et c’est à ce niveau que vous travaillez en état d’hypnose.

Stress, anxiété, contrariété, ennui, déprime, tristesse, sentiment de vide…autant de raisons qui empêchent de manger sainement, font baisser la motivation et l’énergie et empêchent de maigrir. C’est là qu’interviens l’hypnose.

Et puis, le rapport de l’être humain à la nourriture est un lien primitif. Bien sûr vous mangez pour vous nourrir, mais aussi pour répondre à vos émotions : une dimension affective que nous développons naturellement dès le plus jeune âge. Mais quand les émotions se calment par la nourriture, ce sont les kilos qui s’installent. Parfois s’ensuit la culpabilité, la honte ou la mauvaise estime de soi qui renforcent des sentiments négatifs… qui donnent envie de parvenir à se contrôler, se restreindre…ce qui conduit à manger à nouveau…infernal.

Il ne s’agit pas d’un manque de discipline ou de volonté de votre part, mais d’un mécanisme maintenu dans un but bien précis même s’il semble inapproprié à votre esprit logique et raisonnable. Les kilos sont là pour une bonne raison : poids de l’enfance, de l’éducation, d’un fardeau pénible, d’un traumatisme, d’un dilemme, d’une croyance, d’un manque, d’une blessure, d’une situation, d’un stress, d’un mal-être…

L’hypnose va vous faire travailler sur la désactivation les liens qui vous empêchent de maigrir, vous pourrez alors changer.

Vous aurez peut-être des recommandations à suivre, des indications à mettre en place. Vous serez acteur de votre changement.

Je peux vous aider dans cette démarche en qualité de diététicienne, je vous invite à consulter le site internet dédié : http://www.virginieburette-dietetique.fr

Pour aller plus loin, si cela vous parle : L’ALIMENTATION EMOTIONNELLE, la nourriture qui “comble le vide”.

Manger des sucreries après une rupture amoureuse, dévorer pendant des moments de tension, dépasser les quantités suffisantes pour notre corps…

Voilà ce qu’est l’alimentation émotionnelle, une habitude pour laquelle il n’y a pas meilleure définition que les exemples.
“Être des personnes normales” équivaut à être en état d’alerte par rapport à la nourriture, persuadés que si nous pouvons maîtriser “cette féroce faim intérieure”, nous parviendrons à l’harmonie. Maîtriser ? Avec la volonté ? Dans ce cas, si nous pouvions compter sur la volonté pour tout régler, nous n’aurions aucun problème…

Nous oublions là que souvent, manger est une métaphore de la façon dont nous gérons nos émotions.

Dans de nombreux cas de compulsions, la nourriture fonctionne comme un rideau de fumée, la perte de contrôle émotionnelle nous empêche de voir le vrai problème.
Disons que le fait de se concentrer sur le poids est une manière de ne pas prêter attention aux raisons pour lesquelles tant de personnes se jettent sur la nourriture quand elles ont faim.

On dirait que la perte de poids et l’obtention d’une belle silhouette provoqueraient chez nous la libération émotionnelle des événements douloureux qui nous tourmentent actuellement : « quand j’aurai maigri je serai bien dans peau / je me sentirai moi-même / je me sentirai bien »… autant de mirages que de vœux inexaucés…

Témoignage suite à un régime : « Je croyais vraiment qu’en perdant du poids, ma vie changerait. Mais ce qui a changé en moi est seulement extérieur. L’intérieur est toujours le même. Ma mère est toujours décédée, et je suis toujours sûre que mon père me battait quand j’étais petite. Je suis toujours en colère et je me sens seule, et maintenant, je n’ai plus l’espoir de maigrir. »
La préoccupation de notre corps masque des préoccupations bien plus profondes.

Et d’autres raison encore :

Nombre de familles entretiennent, consciemment ou non, une relation émotionnelle aux aliments : avoir un bon coup de fourchette ou être une bonne vivante signe le bonheur partagé entre tous. C’est aussi la preuve du lien affectif et de l’attachement témoignés à celui ou à celle qui a cuisiné, avec une charge affective décuplée si c’est la mère.

La nourriture offerte se veut symboliquement une preuve d’amour. Refuser de manger, c’est refuser l’amour. Résultat : on finit son assiette jusqu’à la dernière miette, quitte à outrepasser sa satiété, pour dire combien on aime. Le hic ? Cela dépasse le cercle familial, et le comportement se répète dans toutes les occasions. Mincir oblige à naviguer entre un conflit intérieur, le désir coupable de s’affiner, et un conflit de loyauté envers les siens.

Quand on fait partie d’une famille de ronds, être plus mince peut s’apparenter à un désaveu de ses racines, voire à une rupture ou à une trahison symbolique, dont on n’a pas conscience.

Dès lors, comment s’autoriser (vraiment) à maigrir au risque de blesser ceux qu’on aime ? D’autant que « mincir, c’est aussi rompre avec ceux qui nous aiment tel que nous sommes, et à qui on dit, en maigrissant, qu’ils ont tort de nous aimer ainsi, puisque nous-mêmes, on ne s’aime pas ».

La peur inconsciente d’être désirable

Les kilos forment une carapace qui protège du regard d’autrui, des agressions du monde extérieur et du désir masculin en particulier, conscient ou non. Car plaire, être désirable, éprouver du désir, peuvent être vécus comme une mise en danger, parce que cela induit une perte de contrôle. Maigrir, c’est alors devenir vulnérable jusqu’à l’angoisse.

Manger pour se consoler

Coup de blues, réunion stressante, rupture amoureuse ou colère… On se goinfre pour anesthésier les émotions qui font mal. Le souci ? Ça marche ! Manger, en libérant dans le sang des endorphines apaisantes, est le plus naturel des antidépresseurs. Un phénomène renforcé avec le sucré, qui dope le taux de sérotonine, la molécule de la sérénité.

Résultat : on remet le couvert chaque fois que la vie grimace, et comme on avale sans faim plus de calories qu’on en dépense, on stocke.

Le cercle vicieux s’élargit : « Tandis qu’on se lamente sur son poids, on évite de se confronter à ses problèmes moins bien connus ou plus douloureux. Or, à long terme, plus nous évitons nos émotions, moins nous les supportons. Ainsi, au début, on mange pour se consoler de grandes douleurs, puis on mange pour des portes qui claquent, puis avant même que les émotions surviennent ».

Se glisser dans l’image que l’autre projette sur soi

Parce que l’homme désiré nous aime voluptueuse et afin de mieux le séduire, on adopte ces courbes généreuses affichées « par amour », bien qu’elles ne collent pas au schéma corporel dans lequel on se sent bien.

Sachant que, parfois, les proches sont ambivalents et peuvent désirer, inconsciemment, qu’on ne maigrisse pas: « Certains craignent ce qui pourrait arriver si on perdait du poids. Ne seriez-vous pas plus séduisante aux yeux de tous ? … il y a peut-être un bénéfice à vous maintenir avec ces kilos. »

Se conformer à la vision d’une mère qui voue un culte au corps

Depuis l’adolescence, certaines femmes s’escriment à satisfaire l’image idéale que leur mère conçoit d’elles. En vain, ce n’est jamais assez bien, ni même suffisant

« Inconsciemment, elles poursuivent l’intransigeance maternelle vis-à-vis d’elles-mêmes ». Au fil du temps, l’estime de soi s’effrite et, fragilisées, elles craquent et se réconfortent dans la nourriture. D’échecs en reprises de poids, plus aucune diète ne marche. De plus, « ne pas maigrir peut aussi être une manière de rester en opposition avec l’image maternelle intériorisée ».

Les non-dits s’accumulent sous forme de rondeurs

Gamine déjà, on nous bâillonnait d’un : « Tais-toi et mange ! » On prend sur soi, on encaisse. Mais le ressenti s’exprime quand même.

Les kilos matérialisent tout ce qu’on ne s’autorise pas ou qu’on n’ose pas dire. Aucune mesure diététique ne peut marcher sans d’abord déverrouiller les mots qui ouvriront la voie aux maux: « Oser parler, c’est prendre le risque d’être enfin entendue ».

Quand réussir à maigrir équivaut à réussir sa vie

Pour certaines, perdre du poids est deve­nu la mesure étalon de la valeur qu’elles s’accordent. Ou non.

Dans le sens où maîtriser son projet de minceur signifie maîtriser sa vie et donc la réussir, avec l’idée sous-jacente : « Je serai enfin heureuse quand j’aurai minci. / J’aurai confiance en moi quand je serai mince / Tout sera plus facile avec X kilos en moins… » Maigrir s’inscrit alors sous le joug d’une pression qui ne laisse aucun répit émotionnel et contre laquelle l’organisme va se défendre.

Apprendre à se connaître : une vraie solution

« Bien des personnes qui commencent un régime tentent de faire abstraction de leurs difficultés psychologiques et relationnelles pour se concentrer sur la perte de poids. Elles remettent à plus tard les affrontements et remises en question. Tout sera plus facile, pensent-elles, quand elles auront maigri. Il n’en est rien. Devenir mince ne consiste pas seulement à perdre des kilos, cela nécessite des transformations plus complexes en soi que la simple perte de poids ». L’hypnose vous ouvre cette voie.