Le sommeil

Sommeil de mauvaise qualité, nuits peu réparatrices, endormissement tardif, réveils nocturnes, réveil précoce…

Idées dans le vague, ou pensées persistantes, qui tourent dans la tête, angoisses, soucis, conflits, idées fixes…

Il y de nombreuses raisons de vivre de mauvaises nuits, et parfois aussi on n’en trouve pas, on ne sait pas pourquoi.

Suite à un événement, ou lors de circonstances identiques (je dors mal avant de voit untel, ou de faire ci ou ça…), le sommeil est perturbé. Fatigue physique, intellectuelle, sensations désagréables et autres symptômes en sont le résultat.

L’hypnose, si elle n’est pas du sommeil, est un excellent moyen de le rééduquer et l’améliorer. Il se peut que certaines choses soient gênantes dans votre vie, et nous allons travailler sur ces paramètres, tout autant que nous allons nous atteler à vous faire retrouver un sommeil récupérateur et de bonne qualité. D’autant que quand vous dormirez mieux, il sera plus facile de se pencher sur les éléments perturbateurs.

L’apprentissage de l’auto-hypnose sera en parallèle un excellent moyen d’agir vous-même au quotidien sur une amélioration de votre sommeil, source de bien-être et de relâchement de tension.

Problèmes de peau (eczéma, psoriasis, verrues…)

Ces dernières années, eczéma, psoriasis, herpès et verrues sont de plus en plus fréquemment considérés comme liés au stress et aux émotions et trouvant leur origine dans des difficultés psychiques (rapport aux proches, séparations, peurs, sentiment d’insécurité…) Autant de traumatismes qui peuvent s’exprimer sur le corps même si nous n’en avons pas conscience.

Le psoriasis et l’eczéma apparaissent souvent à la suite d’un choc, tout comme les cheveux de Marie-Antoinette qui ont blanchi d’un coup, au cours de la nuit de Varennes ! Bien sûr, il est hâtif et hasardeux de faire des généralités, à tel problème de peau ne correspondant pas la même origine. Mais il est certain que le corps est l’expression, le vecteur de « messages ». Les réactions de peau sont bien des manifestations inconscientes, et c’est en cela que l’hypnose est utile puisque c’est un moyen de communiquer avec l’inconscient.

Un travail avec l’hypnose peut vous donner des résultats surprenants, tout comme l’on voit certains phénomènes survenir ou disparaître lors de vacances ou en vivant un changement.

Avis médical préalablement requis.

Les migraines

L’hypnose permet de travailler sur différents niveaux :

• Sur la perception de la douleur afin d’entraîner des modifications physiologiques car on sait que l’hypnose va agir sur les circuits cérébraux de la douleur en les rendant moins actifs. La personne va aussi se rendre compte que sa douleur diminue et avoir émotionnellement la possibilité d’inscrire cette expérience nouvelle dans un contexte plus positif en acquérant la possibilité d’agir dessus.
• Sur la représentation de la douleur pour développer des facteurs de protection et des moyens d’action directe. Cela participera à mieux l’accepter et aussi de laisser de côté les sentiments de frustration, de désarroi ou autre sentiment négatif qui l’accompagnent habituellement.

Il n’y a rien de magique, et une bonne compréhension du mécanisme de la migraine chez une personne en particulier est nécessaire pour avancer dans la meilleure direction.

Il sera très utile d’apprendre l’auto-hypnose : pour espacer les crises de migraine, les anticiper, pour agir dessus lorsqu’elles arrivent. En complément des séances au cabinet, c’est un réel bénéfice, et chaque séance abordera l’apprentissage de l’auto-hypnose en fin de consultation.

Les maladies chroniques

L’hypnose thérapeutique permet aux patients atteints de maladies chroniques comme la polyarthrite rhumatoïde de mieux vivre en leur apprenant à agir sur les douleurs et le stress liés à leur pathologie, en parallèle d’un traitement médicamenteux.

Travail sur l’information de la douleur, sur la perception de la durée des périodes douloureuses, apprentissage de la gestion de la douleur, acceptation, stress… Les pistes que nous explorerons seront choisies en commun accord, suite à l’anamnèse (début de séance).

Parfois, un travail plus profond sur l’origine de la douleur permet de travailler à la source de ce qui a provoqué la somatisation, c’est-à-dire l’expression physique d’un conflit psychique.

Rien n’est figé ni décidé d’avance, il n’existe pas une séance type pour tel ou tel souci, votre ressenti est l’essentiel.

L’auto-hypnose sera un excellent exercice en complément si vous le souhaitez.

Les addictions

L’addiction est l’envie répétée et irrépressible de faire ou de consommer quelque chose en dépit de la motivation et des efforts du sujet pour s’y soustraire.

Il peut exister des addictions pour tout ce qui permet de se donner du plaisir : alcool, drogue, jeux d’argent, jeux vidéo, internet, smartphone, sports ultra intensifs, masturbation, nourriture, achats… Et malgré la conscience qu’a le sujet d’excès, ou de perte de sa liberté d’action, ou de dégradation de la santé ou tout autre conséquence négative, le phénomène ne s’arrête pas.

Arrive alors souvent la culpabilité, ou la honte, ou l’auto-dépréciation… qui n’empêchent en rien de recommencer. Comme si au moment de « succomber » à l’objet d’addiction, tout le négatif n’avait plus de poids.

On parle d’addiction pour désigner un phénomène de manque qui se manifeste lorsqu’une personne est privée d’un besoin et que ce besoin n’est pas vital. Cette addiction est dite grave si son sevrage entraîne de la violence ou de l’agressivité.

Il faut donc distinguer addictions et dépendances comme celle au chocolat par exemple.

Les problèmes engendrés par une addiction peuvent être d’ordre physique, psychologique, relationnel, familial et social. Une sorte de cercle infernal se met en place : « je sais qu’il ne faut pas, je ne veux pas, mais je le fais car j’ai quand-même très envie sur le moment, c’est plus fort que moi. »

Vous souhaitez donc modifier un comportement qui ne correspond pas ou plus à votre vision de vous-même. Le déséquilibre en vous est réel car l’envie et la motivation sont là mais une partie de vous fait le contraire. Si votre conscient était le plus fort, il suffirait de dire « J’arrête !». En réalité, c’est plus compliqué c’est au niveau inconscient que ce comportement addictif s’est mis en place …et c’est à ce niveau que vous travaillez en état d’hypnose.

Il ne s’agit pas de volonté, de capacité de contrôle. Avec l’hypnose vous allez agir sur les facettes de vous qui créent cette dépendance.

Le tabac

C’est très facile de commencer de fumer et cela vous sert dans pas mal de contextes… difficile de s’en passer.

Vous avez peut-être déjà arrêté, repris…

La nicotine contenue dans le tabac est capable d’activer le circuit de la récompense pour libérer de la dopamine. On ressent alors des « bénéfices » de la dopamine : bien‐être, plaisir, augmentation de l’éveil et des capacités d’apprentissage, un effet coupe-faim…

Mais une fois l’addiction installée, notre vie est aussi rythmée par une sensation de manque qui revient régulièrement entre deux cigarettes. Lorsqu’on arrête de fumer, le cerveau ne reçoit plus sa « dose » habituelle de nicotine et la libération de la dopamine est interrompue…. Car plus vous fumez et moins votre corps en produit naturellement. On ne ressent plus les effets positifs de la cigarette mais bien les effets du manque de nicotine.

Ouf : la dépendance physique à la cigarette n’excède pas 7 à 10 jours maximum, au-delà c’est une dépendance psychologique, une association d’idées.

Donc : plus vous fumez, plus vous empêchez votre corps de produire de la dopamine et plus vous êtes accro à la cigarette.

Pour réduire progressivement cette addiction, arrêtez de fumer votre cigarette dès qu’elle ne vous donne plus cette sensation de plaisir. Ecrasez votre cigarette dès que vous ne sentez plus de plaisir à la fumer. Prenez plaisir à gâcher des cigarettes pour réduire votre consommation et votre addiction.

Et faites-vous plaisir, tous les jours. Trouvez des activités qui vous procurent de la satisfaction pour stimuler la sécrétion de dopamine dans votre corps, et réduire ainsi votre dépendance au tabac dans le but d’arrêter de fumer.

En étant acteur de votre arrêt, l’effet sera bien plus bénéfique et efficace. La première chose que vous ferez peut-être après la séance d’hypnose est d’essayer de fumer une cigarette. Libre à vous, mais ne prenez pas l’hypnose comme un alibi pour dire que vous n’y arrivez pas… Vous voulez arrêter, alors commencez par arrêter de penser que vous ne pouvez pas arrêter, et commencez à penser à comment vous allez commencer d’arrêter.